Chiang Mai

Good Shepherd Sisters « Wild Flower Home » ou Maison Maternelle

Directrice : Sister Anurak Chaiya
Directrice adjointe : Sister Siriporn

Site web : home.http://wildflowerhome.net/

La soeur Supapawn Chotiphon avec laquelle l’Acasea a travaillé à Nong Khai sur le programme des parrainages a été nommée directrice de la maison maternelle (Wild flower home) à Chiang Mai en avril 2013. Depuis le début de l’année 2015, la soeur Anurak Chaiya aidée de la soeur Siriporn dirigent le wild flower home. La soeur Supapawn Chotiphon est désormais responsable du centre d’accueil des jeunes filles des tribus à Chiang Rai. À Chiang Mai, il s’agit d’un centre qui accueille les mamans célibataires et leurs bébés ou jeunes enfants, mais la directrice nous propose de coopérer à un projet de développement agricole durable au bénéfice des jeunes mamans et de leurs bébés.

I. Résumé sommaire du projet
Il vise à donner la possibilité à des mamans célibataires marginalisées avec leurs jeunes enfants d’accéder, par l’éducation et la formation, à une vie en communauté qui leur assure un environnement sain et les conduit vers l’autosuffisance alimentaire. Il s’agit donc d’un projet de développement agricole durable

II. Contexte
1. Caractéristiques socio-économiques et démographiques
La population concernée est surtout composée de jeunes femmes enceintes sans compagnon ni mari ou de mères célibataires ayant des enfants de moins de 7 ans.
La plupart d’entre-elles sont victimes d’abus sexuels. L’accent est mis en priorité sur les femmes des tribus des montagnes du nord pour lesquelles l’accès à l’éducation, aux soins ou autres services est très limité. Un tiers de ces femmes sont sans papiers du fait de leur migration des autres pays du sud est asiatique. Ces femmes sont celles qui sont les plus défavorisées de la société ; elles sont souvent adressées au « Wild Flower Home » par d’autres ONG ou par les services sociaux thaïlandais. Ces femmes originaires de milieu agricole ont de plus en plus de mal à avoir des revenus qui les mettent au dessus du seuil de pauvreté. Le gouvernement thaïlandais s’était engagé à établir des écoles dans les zones rurales, mais dans les faits, la qualité de l’éducation est très faible, car les professeurs manquent à l’appel ou viennent selon leur bon gré. Tous ces facteurs incitent ces populations indigènes à migrer vers les villes touristiques pour chercher du travail de main d’œuvre, vendre sur des étals ou rejoindre l’industrie du sexe.

2. Nature des problèmes à traiter
Nombreuses formes de discrimination et de rejet du fait que ce sont des femmes pauvres, enceintes hors mariage et pour la plupart appartenant à des populations tribales.
Violation des leurs droits fondamentaux.
Le projet procure à ces femmes une formation pour le développement d’un projet agricole durable qui leur permet d’obtenir l’autosuffisance et ainsi, d’avoir sa place dans une société qui tend à rejeter les populations tribales.

3. Relation avec le programme de développement du pays
Ce programme de développement agricole durable à beaucoup de points communs avec le modèle « d’autosuffisance alimentaire » proposé par le Roi de Thaïlande il y a près de 10 ans. Il s’agit d’enseigner de bonnes pratiques d’agriculture aux mamans. Cela consiste en un apprentissage d’une culture organique des légumes et des fruits en récupérant notamment les déchets des cochons, des poulets et des canards sans avoir recours à aucun pesticide, ce qui offrira une source de revenus et préservera l’environnement. De retour dans leurs villages, ces mamans transmettront ces nouvelles pratiques et les fruits, les légumes et la viande produits naturellement seront une source d’alimentation de meilleure qualité pour ces femmes vulnérables avec leurs enfants.

III. Description du projet
1. Créer un espace de vie communautaire sain et salutaire pour des mamans célibataires et leurs enfants afin de les stabiliser.

2. Offrir une éducation formelle et informelle, une aide psychologique et des soins pour ces mamans et leurs enfants afin de développer le respect de soi-même et l’autosuffisance.

3. S’assurer que chaque maman et son enfant se trouvent dans un cadre communautaire solide en quittant le « Wild Flower Home ».

Pour atteindre ces objectifs, 5 actions sont mises en place dans le cadre du projet de développement agricole durable :
-offrir expérience et méthode dans de nouvelles pratiques agricoles ;
-fournir une nourriture saine avec de meilleurs apports nutritionnels à une population vulnérable ;
-encourager la responsabilité de chaque femme en produisant sa propre nourriture ;
-réduire le coût de l’alimentation de la structure de 50% ;
-commencer à vendre des produits agricoles comme sources de revenus pour le développement durable de « Wild Flower Home ».

IV. Nouveau projet 2015

Sister Anurak et Sister Siriporn avec une équipe de jeunes volontaires se lancent désormais dans la culture organique des champignons dans l’optique de rendre dix femmes et quatorze enfants auto-suffisants en leur permettant d’avoir une nourriture plus saine, de tirer des revenus par la vente de ces champignons sur le marché et, partant, de contribuer à réduire les coûts de fonctionnement du centre d’accueil à Chiang Mai et ainsi de développer un projet qui met l’accent sur la protection de l’environnement (environmentally friendly project).
Photos

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